Andy Demetriou, directeur pays de Woodside au Sénégal.
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Le deuxième jour de la conférence-exposition MSGBC Oil, Gas & Power 2021 qui s’est tenue à Dakar, au Sénégal, le 17 décembre, a vu la participation d’Andy Demetriou, directeur pays Sénégal de la société d’exploration et de production pétrolière Woodside, qui a fourni une vue d’ensemble détaillée des derniers progrès du développement du champ offshore Sangomar, qui, avec une première production de pétrole prévue pour 2023, devrait constituer le premier projet pétrolier offshore du pays d’Afrique de l’Ouest.
Lors d’une session sur le thème “Façonner l’avenir énergétique du Sénégal : Actualités clés du projet”, M. Demetriou a évoqué le statut du bloc offshore et la manière dont Woodside entend accroître la participation des entreprises locales au Sénégal.
“Nous réalisons que ce n’est que grâce à des partenariats avec des entreprises locales, des partenaires locaux et en collaboration avec le gouvernement que nous pouvons assurer la durabilité à long terme,” a déclaré M. Demetriou.
Situé à 100 km au sud de Dakar dans les blocs Rufisque, Sangomar et Sangomar Deep (RSSD), le champ Sangomar contient à la fois du pétrole et du gaz et couvre une superficie totale de 7 490 km2 dans la partie sénégalaise du bassin MSGBC ; Woodside jouant un rôle majeur dans son développement.
“La partie centrale de nos efforts à Sangomar est structurée autour de notre grande campagne de forage. Le FPSO Ocean Black Rhino, exploité par Diamond Offshore, fait des forage a cette même moment dans une des plus grandes campagnes de forage au monde aujourd’hui. Vingt-trois puits sont forés par lots. Différentes actions se déroulent simultanément sur quatre puits à la fois, afin de maximiser l’efficacité du forage. D’ici à mi-2022, nous espérons avoir deux navires de forage de Diamond Offshore travaillant en parallèle, forant à des profondeurs de 2000 mètres avec des opérations fonctionnant 24h/24 et 7j/7, avec des équipes de support basées à Dakar et à Perth,” a-t-il ajouté.
Ciblant environ 230 millions de barils de pétrole brut, la première phase de développement du champ Sangomar permettra de développer les réservoirs du complexe et de tester leur capacité à soutenir l’exportation de gaz vers la côte. Le développement du champ comprendra une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), 23 puits sous-marins et une infrastructure de soutien. Le navire FPSO sera amarré à une profondeur d’eau d’environ 780 m et pourra traiter 100 000 barils de pétrole brut par jour, 130 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, et aura une capacité minimale de 1 300 000 barils de pétrole brut.
“La maximisation de la formation et du renforcement des capacités et le développement durable à long terme de ce projet contribueront au développement du Sénégal pour les décennies à venir,” a-t-il conclu.
Woodside, responsable du développement du champ Sangomar, est l’opérateur de la coentreprise RSSD, avec une participation de 82 %, tandis que la participation restante est détenue par la société pétrolière d’État du Sénégal, la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen) (18 %).