Le projet LNG Marine XII, qui représente un investissement substantiel de près de 5 milliards de dollars, est une initiative pionnière pour la République du Congo. Il exploitera les ressources en gaz naturel du permis Marine XII en deux phases distinctes, une première historique pour le pays. Le gaz sera liquéfié avant d’être introduit sur le marché mondial. Le premier méthanier devrait quitter les côtes congolaises en décembre 2023, marquant le lancement de la première phase avec une capacité d’exportation de 0,6 million de tonnes par an. La phase suivante, prévue pour 2025, portera cette capacité à un niveau impressionnant de 2,4 millions de tonnes métriques par an, pour atteindre finalement une exportation annuelle de GNL de 3 millions de tonnes.
Cette initiative reflète l’engagement inébranlable de la République du Congo à exploiter pleinement le potentiel de ses ressources en gaz naturel. Alors que les exportations de GNL devraient injecter des ressources financières substantielles dans le pays, le marché intérieur connaîtra également une croissance significative, bénéficiant à des secteurs tels que l’électricité, l’exploitation minière, l’agriculture et l’industrie, et favorisant un développement économique durable.
Le mérite de cette réalisation historique revient aux efforts de collaboration entre la SNPC et le ministère des hydrocarbures, illustrant le dévouement de la SNPC à sa mission et son rôle de force motrice dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures. L’AEC félicite Bruno Itoua, le ministre des hydrocarbures de la République du Congo, et Maixent Raoul Ominga, directeur général de la SNPC, pour leur partenariat exemplaire dans la création d’un environnement propice à cette entreprise capitale. La synergie entre des entreprises telles qu’Eni et des institutions telles que la SNPC et le ministère congolais met en évidence le potentiel de projets tels que celui-ci pour lutter contre la pauvreté énergétique, stimuler l’industrialisation et accélérer le développement du Congo.
Notamment, en avril, Eni a également démontré son engagement à faire avancer les projets gaziers en République du Congo par le biais du projet Congo LNG, visant une production annuelle de 3 millions de tonnes (environ 4,5 milliards de mètres cubes par an) d’ici 2025. Cette initiative implique le déploiement de deux usines flottantes de GNL (FLNG) à la pointe de la technologie pour traiter le gaz provenant des gisements existants et futurs. Les installations FLNG, dotées de capacités de production de 0,6 million de tonnes par an (mtpa) et de 2,4 mtpa, devraient être opérationnelles en 2023 et 2025.
« La récente signature du contrat représente une avancée monumentale dans l’exploitation du vaste potentiel des ressources en gaz naturel de la République du Congo. La Chambre soutient résolument ces efforts, qui non seulement renforcent la sécurité énergétique de la nation, mais contribuent également de manière significative à la croissance économique et à la prospérité du continent africain dans son ensemble. Nous saluons les efforts de collaboration de la SNPC et du ministère des hydrocarbures pour avoir créé un environnement propice à cette entreprise capitale », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC.
En outre, l’AEC attend avec impatience les résultats des activités d’exploration en cours, notamment le permis Marine VI bis et l’attribution imminente des blocs marins XXIV et XXXI. Ces initiatives promettent d’enrichir davantage le secteur gazier florissant de la République du Congo, d’offrir des synergies potentielles avec d’autres producteurs de gaz et d’assurer la sécurité énergétique et la prospérité économique du pays.
En outre, la participation active de la République du Congo à des initiatives visant à renforcer ses capacités de production d’hydrocarbures jette des bases solides pour une croissance et un développement continu dans le secteur de l’énergie, contribuant à la fois à la prospérité nationale et à la stabilité énergétique régionale.
L’approbation de cet accord par la Commission économique pour l’Afrique souligne l’importance des efforts de collaboration au sein de la région pour promouvoir des solutions énergétiques durables et renforcer le secteur de l’énergie en Afrique. Alors que les discussions autour des accords transformateurs et des développements comme celui-ci continue de prendre de l’ampleur, l’AEC invite les parties prenantes à se joindre à la conversation lors de la prochaine African Energy Week au Cap. Cet événement servira de plateforme pour partager des idées, forger des partenariats et propulser le secteur de l’énergie du continent vers un avenir plus brillant et plus durable.