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La société d’énergies renouvelables Gaia Future Energy et HyDeal, propriétaire de l’un des plus grands projets européens d’hydrogène vert, ont établi HyDeal Africa – un partenariat stratégique visant à exporter de grands volumes d’hydrogène vert compétitif d’Afrique du Nord vers l’Europe.
HyDeal Africa soutiendra la réalisation d’une étude de faisabilité sur la construction et le développement d’un pipeline sous-marin d’hydrogène reliant le Maroc et la Mauritanie à l’Espagne, capitalisant davantage sur les opportunités créées par le projet de pipeline H2Med, qui devrait relier l’Espagne à la France et à l’Allemagne d’ici 2030.
Dans cette optique, l’initiative vise à faciliter l’exportation d’un million de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030 et de cinq millions de tonnes d’ici 2035 à partir des pôles émergents d’hydrogène au Maroc et en Mauritanie. La première étape de l’évaluation de la faisabilité du pipeline devrait être présentée lors de la COP28 à Dubaï en décembre.
“Le modèle HyDeal d’infrastructures d’hydrogène vert compétitives intégrées à grande échelle est parfaitement adapté aux ambitions déclarées des gouvernements d’Afrique du Nord et des acteurs énergétiques entrepreneurs”, a déclaré Thierry Lepercq, président de HyDeal. “Nous sommes ravis de nous associer à Gaia Energy, dans le but de transformer le paysage énergétique des deux côtés de la Méditerranée et d’aider l’Europe à substituer les combustibles fossiles par une alternative fiable, abordable et sans carbone.”
Lors d’une interview accordée à Energy, Capital & Power en avril, Lepercq a développé le potentiel de la Mauritanie en tant qu’exportateur d’hydrogène vert, affirmant : “Ce pays dispose d’immenses ressources renouvelables, ce qui pourrait changer la donne pour la région MSGBC. C’est une petite économie, et pour la rendre plus compétitive, elle doit se concentrer sur l’exploitation et la commercialisation de ses ressources par le biais des exportations.”
HyDeal Africa s’aligne sur les plans de l’Union européenne d’importer jusqu’à 10 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030, dans le but de décarboner ses secteurs industriels à forte intensité énergétique.