En pleine crise du COVID-19, la société pétrolière BW Energy a annoncé avoir réussi à conserver une partie de ses opérations sur le bloc de Dussafu Marin au Gabon, avec quatre puits (DTM-2H, DTM-3H, DTM-4H et DTM-5H) produisant du brut vers l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement BW Adolo à un rythme d’environ 17 500 barils par jour.
Sur le champ de Tortue, situé sur le permis de Dussafu Marin, la production brute moyenne était de 11 485 barils par jour au premier trimestre 2020 et la production brute totale était de 1 045 millions de barils de pétrole. La part de BW Energy dans la production brute était de 768 150 barils de pétrole.
Le bloc de Dussafu est détenue par BW Energy, une coentreprise détenue à 66,67% par BW Offshore et à 33,33% par BW Group.
BW Energy détient actuellement une participation directe de 81,67% dans le permis maritime de Dussafu, tandis que Panoro Energy détient 8,33% et Gabon Oil Company détient une participation directe de 10%.
BW Energy compte cette année sur des perspectives importantes pour Dussafu Marin. La production brute totale de ce permis devrait se situer entre 15 000 et 16 500 barils par jour à partir des quatre puits, contre 11 800 barils par jour en moyenne en 2019. La compagnie pétrolière a mis de côté le puits DTM-6H, qui aurait dû être connecté à BW Adolo en juin 2020.
“En raison de la situation des coronavirus, il est désormais difficile de savoir si ce puits peut être connecté au FPSO BW Adolo”, a expliqué BW Energy. Les restrictions sur les voyages internationaux limitant les mouvements de personnel, de sous-traitants et d’équipements essentiels à destination et en provenance du Gabon, la compagnie pétrolière a également suspendu le forage du puits DTM-7H.
Bénéficiant de 2,5 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole, le Gabon est l’un des producteurs d’hydrocarbures les plus établis du golfe de Guinée et est actuellement en mission d’augmenter sa production de pétrole de 50% d’ici 2020/2021. Il a actuellement un cycle de licences en cours et a promulgué un nouveau code pétrolier et gazier en 2019, visant à attirer les investissements étrangers avec des mesures fiscales plus favorables.
Grâce à une volonté politique forte et un regain d’intérêt de la part des investisseurs mondiaux dans le secteur du pétrole et du gaz, le Gabon est sur la voie de la croissance, malgré l’incertitude entourant l’issue de la pandémie de COVID-19.